17 juillet 2006
Sardine protéiforme…
Le malheur voyez-vous c’est que loin d’être la seule à avoir été emprisonnée par des directeurs de conscience sans vergogne, le malheur voyez-vous c’est que je ne suis pas la seule à n’être pas à ma place dans ce monde grisé et offrant tout le confort qu’est le monde de l’entreprise. La photographie du jour reflète assez bien ce que je vis ces derniers temps. L’absurdité de la situation et l’humour, la colère qu’elle suscite. Mais une cage, tout comme une porte, est faite pour être ouverte ou fermée. Il n’y a pas trente-six mille solutions.
Et la cage, ceux qui la possèdent sont loin de concevoir que ce sont les prisonniers eux-mêmes qui peuvent l’ouvrir. La cage mentale d’abord, toujours commencer par là. Ensuite tout est possible. L’imagination sans bornes. « Passées les bornes y’a plus de limites ». La carapace de bulot et le bouclier de nacre. Les pinces de crabes et l’aplomb du bigorneau. La ruse du poisson pilote et l’ondulation du requin. La sagesse de l’hippocampe et le calme de la raie.
Pour me sortir de là j’en aurai bien besoin.
Protéiforme, savent-ils seulement ce que ça veut dire ?
Camarade aquatique si tu passes par là, n’oublie pas de déposer dans ma besace tressée d’algues ta qualité préférée...je te la rendrait au centuple !
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