6 novembre 2006
N’ai pas peur j’ai les clés ! (pour le cas où tu changerais d’avis ha ha !)
Je rentre tout juste de la ville en lettres capitales : P.A.R.I.S.
Après avoir foutu la trouille à tout le monde sans tête de citrouille : http://yojik.canalblog.com/archives/2006/10/31/3048215.html
mais avec ce déguisement :
BOUH !!!
Vous imaginez la surprise des passants en lettres minuscules n’ayant jamais vu de leur vie urbanisée une petite larve de sardine et les mouvements de panique qui s’en suivirent. Donc après avoir jeté l’effroi dans le froid de cette ville en gelée Capitale, j’ai reçu ça d’un ami :
« Il y a quelques années, lorsqu’on voulait ouvrir une boite de sardines (tu sais ces petits poissons sans tête et qui nagent dans l’huile), il fallait d’abord retrouver la clé à sardines qui se cachait au fond du tiroir. Et cette clé n’avait aucune autre fonction que l’ouverture des boites desdites sardines. Il nous fallait déplier une languette, introduire la languette dans la fente, donner 3 ou 4 tours de clé tout en délicatesse et hop, les bestioles pouvaient s’offrir à nos papilles.
Et maintenant c’est fini ! Les clés n’ont plus d’utilité et les sardines s’offrent publiquement à tous les ouvre-boites vulgaires comme le font le thon, les raviolis et les haricots. Finie aussi la sensualité toute particulière de cette manipulation et place désormais au découpage, au percement et à l’arrachage bestial du couvercle des boites en fer blanc.
Les sardines ont-elles été victimes de la mondialisation ? De la standardisation des usages et des pensées ? En tous cas, elles ont sacrément écorné leur identité toute particulière avec la perte de cette clé qui seule offrait leur accès.
Me voilà tout perplexe ! »
D’abord touchée par la grâce de cet ami je fus dans un deuxième temps en proie aux doutes (et ça ça fait vachement mal !). Assaillie par de mauvaises pensées :
Mais de quelle fente parles-tu JM ?
Mais cet objet là, il ne serait pas un peu phallicosymbolique et toute la clique ?
Et puis je voulais quand même rectifier l’information selon laquelle (comme on dit à la radiotélécommunication de la planète) je m’offrirais en public à tous les ouvre-boites…il a fallu que je résiste que je résiste à l’esprit mal tourné qui m’habite pour me dire : JM tu as besoin d’aide.
JM, j’ai plusieurs choses à te dire :
Tout d’abord, jamais au grand jamais je ne quitterai ma boîte de sardine pour nager dans une sauce verdâtre avec des flageolets pétomanes, ni avec une bande de ritals farcis à la viande qui en profiteraient sûrement pour me parler avec les mains ! Et encore moins avec un thon en miettes qui croit qu’on va être copains parce qu’on se ressemble.
Deuxièmement je ne me laisserai plus jamais ouvrir comme ça par n’importe qui mais par contre j’ai découvert un autre outil pour ouvrir la boîte de l’intérieur. C’est moi qui ai la clé, et je l’ouvre à ma guise. Je sais que tu apprécieras ;-)
Y’a des jours où j’écris des posts plus longs
C’est pour JM.
BOUH !!!
Vous imaginez la surprise des passants en lettres minuscules n’ayant jamais vu de leur vie urbanisée une petite larve de sardine et les mouvements de panique qui s’en suivirent. Donc après avoir jeté l’effroi dans le froid de cette ville en gelée Capitale, j’ai reçu ça d’un ami :
« Il y a quelques années, lorsqu’on voulait ouvrir une boite de sardines (tu sais ces petits poissons sans tête et qui nagent dans l’huile), il fallait d’abord retrouver la clé à sardines qui se cachait au fond du tiroir. Et cette clé n’avait aucune autre fonction que l’ouverture des boites desdites sardines. Il nous fallait déplier une languette, introduire la languette dans la fente, donner 3 ou 4 tours de clé tout en délicatesse et hop, les bestioles pouvaient s’offrir à nos papilles.
Et maintenant c’est fini ! Les clés n’ont plus d’utilité et les sardines s’offrent publiquement à tous les ouvre-boites vulgaires comme le font le thon, les raviolis et les haricots. Finie aussi la sensualité toute particulière de cette manipulation et place désormais au découpage, au percement et à l’arrachage bestial du couvercle des boites en fer blanc.
Les sardines ont-elles été victimes de la mondialisation ? De la standardisation des usages et des pensées ? En tous cas, elles ont sacrément écorné leur identité toute particulière avec la perte de cette clé qui seule offrait leur accès.
Me voilà tout perplexe ! »
D’abord touchée par la grâce de cet ami je fus dans un deuxième temps en proie aux doutes (et ça ça fait vachement mal !). Assaillie par de mauvaises pensées :
Mais de quelle fente parles-tu JM ?
Mais cet objet là, il ne serait pas un peu phallicosymbolique et toute la clique ?
Et puis je voulais quand même rectifier l’information selon laquelle (comme on dit à la radiotélécommunication de la planète) je m’offrirais en public à tous les ouvre-boites…il a fallu que je résiste que je résiste à l’esprit mal tourné qui m’habite pour me dire : JM tu as besoin d’aide.
JM, j’ai plusieurs choses à te dire :
Tout d’abord, jamais au grand jamais je ne quitterai ma boîte de sardine pour nager dans une sauce verdâtre avec des flageolets pétomanes, ni avec une bande de ritals farcis à la viande qui en profiteraient sûrement pour me parler avec les mains ! Et encore moins avec un thon en miettes qui croit qu’on va être copains parce qu’on se ressemble.
Deuxièmement je ne me laisserai plus jamais ouvrir comme ça par n’importe qui mais par contre j’ai découvert un autre outil pour ouvrir la boîte de l’intérieur. C’est moi qui ai la clé, et je l’ouvre à ma guise. Je sais que tu apprécieras ;-)
Y’a des jours où j’écris des posts plus longs
C’est pour JM.
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