27 juillet 2006
Les méditations de la sardine…
Puisqu’il fait un temps à pas bouger une écaille sous peine d’être ensuée (ça n’existe pas c’est un nouveau mot) , méditons un peu mes bien chers frères mes bien chers sœurs ! Dès cinq heure du matin, je m’habille de blanc et le ventre vide je m’assois face au rocher qui me sert de temple. Assise en tailleur, une nageoire sur chaque genou je fais le vide. Voilà quelques fruits recueillis à l’issue de mes séances de zazen :
Noël à la mer, Pâques au ski
Si tu frôles la mort tu embrasses la vie
Il n’y a pas de preuve que la puce, qui vit sur la souris, craigne le chat
Si jamais je le vois je lui éclate la tête ! (ça c’est un jour où ça n’a pas marché)
On avance on avance on avance c’est une évidence on n’a pas assez d’essence pour faire la route dans l’autre sens
Une larme dans l’eau et elle déborde
Ce n’est pas au crocodile à crier : « Attention au crocodile »
La nuit est verte je me sens comme une pomme
Bon allez elles sont pas toutes de moi.
Merci à Henri Michaux et à Alain Souchon.
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